L'Europe, Migrants: quelles sont les routes d'arrivée



L'immigration clandestine, l'immigration illégale, ou parfois immigration irrégulière est l'entrée illégale, illicite, ou discrète sur un territoire national étrangers n'ayant pas réalisé les formalités attendues. Cette immigration est considérée comme illégitime, car elle se distingue de l'immigration régulière par l'existence de législation, de traités, de jurisprudences ou d'autres règlements parfois sévères qui ont été mis en place par des États-nations et qui sont contournés. L'illégalité se caractérise par le fait que ces personnes étrangères ne possèdent pas les documents ou conditions requis par la loi ou les traités pour autoriser leur entrée, ou bien par la poursuite de leur séjour après expiration des documents. Suivant les législations, elle peut également concerner des passeurs. La clandestinité se caractérise par le fait que l'entrée et le séjour soient cachés, c'est-à-dire réalisés avec une certaine discrétion, parfois à l'abri des regards. L'irrégularité se caractérise par le fait de ne pas respecter les différentes règles en vigueur, notamment les lois, règlements, procédures relatives au séjour d'un étranger. Pour les pays qui appliquent les décisions de la Cour européenne de justice, le séjour irrégulier n'est plus un délit à la suite d'une décision de la Cour européenne de justice.
À la suite d'une immigration en dehors d'un cadre légal, les personnes se trouvent dans une situation dénommée étrangers en situation irrégulière, aussi appelées « clandestins », ou « sans-papiers ». Peuvent également se trouver dans la clandestinité des personnes n'ayant pas obtenu le renouvellement de leur titre de séjour, sous le coup d'une interdiction de territoire, ou après une demande d'asile rejetée.
L'immigration clandestine concerne généralement les habitants de pays relativement pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays plus riches que celui dont ils sont issus. Mais contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les plus pauvres qui migrent, mais ceux qui en ont les moyens (coût très élevé du voyage) et qui espèrent à l'étranger une meilleure promotion sociale que celle qu'ils auraient dans leur pays.
Dans l'illégalité et la clandestinité, ces personnes ne sont pas protégées par la loi, elles peuvent donc prendre des risques importants, pouvant mettre leur propre vie en péril, dans le but de rejoindre des pays présentant des conditions de vie qu'ils espèrent meilleures. Ils n'hésitent donc pas à tout abandonner pour tenter l'aventure, souvent « aidés » dans cette entreprise par des passeurs peu honnêtes leur faisant payer un prix exorbitant pour leur fournir les moyens de franchir les obstacles naturels (mers, montagne, fleuve, etc.) ou humains (poste frontière, mur) dans des conditions de sécurité extrêmement précaires.
La Grande chambre de la Cour de justice de l'Union européenne s'est ainsi prononcée le 14 mai 2019 sur le principe de non-refoulement. Elle avait été saisie dans des affaires concernant la directive sur les réfugiés (directive 2011/95/UE), plus particulièrement dans ses dispositions sur la révocation du statut de réfugié (ou le refus de son octroi) pour motifs liés à la protection de la sécurité ou de la société de l’État d’accueil. Elle a ainsi rappelé qu'un individu ne pouvait être renvoyé dans un pays où sa vie était en danger











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